Un avocat d’une grande ville est allé chasser le canard dans une région rurale du nord de l’Alberta.
Il a tiré et fait tomber un oiseau, mais celui-ci est tombé dans le champ d’un fermier, de l’autre côté d’une clôture.
Alors que l’avocat grimpait par-dessus la clôture, un agriculteur âgé est arrivé sur son tracteur et lui a demandé ce qu’il faisait.
L’avocat a répondu : “J’ai tiré sur un canard et il est tombé dans ce champ, et maintenant je vais le récupérer.”
Le vieux fermier Peter a répondu : “C’est ma propriété, et vous ne venez pas par ici.”
L’avocat indigné a dit : “Je suis l’un des meilleurs avocats plaidants du Canada et, si vous ne me laissez pas récupérer ce canard, je vous poursuivrai en justice et je prendrai tout ce que vous possédez.”
Le vieux fermier sourit et dit : “Apparemment, vous ne savez pas comment nous réglons les différends en Alberta. Nous réglons les petits désaccords comme celui-ci avec la “règle des trois coups de pied”.
L’avocat a demandé : “Qu’est-ce que la ‘règle des trois coups de pied’ ?”
Le fermier a répondu : “Eh bien, comme le différend se produit sur ma terre, je commence. Je te donne trois coups de pied, puis tu me donnes trois coups de pied, et ainsi de suite jusqu’à ce que quelqu’un abandonne”.
L’avocat a rapidement réfléchi au concours proposé et a décidé qu’il pouvait facilement prendre le vieux codger. Il accepte de se conformer à la coutume locale.
Le vieux fermier descendit lentement du tracteur et s’approcha de l’avocat. Son premier coup de pied planta le bout de sa lourde botte de travail à bout d’acier dans l’aine de l’avocat et le fit tomber à genoux !
Son deuxième coup de pied dans la poitrine a fait jaillir le dernier repas de l’avocat de sa bouche. L’avocat était à quatre pattes quand le troisième coup de pied du fermier à l’arrière de son corps l’a envoyé au visage dans une tarte à la vache fraîche.
Faisant appel à toute sa volonté et à ses forces restantes, l’avocat réussit très lentement à se relever. S’essuyant le visage avec le bras de sa veste, il dit : “Ok, vieux schnock. Maintenant, c’est mon tour.”
Le vieux fermier sourit et dit : “Nan, j’abandonne. Tu peux avoir le canard.”