Un homme riche a organisé une fête au manoir.
Elle a pris des proportions extravagantes. Des centaines d’invités ont rempli son énorme demeure pour se mélanger et boire avec joie.
Pendant les festivités, l’homme riche a rassemblé tout le monde dans l’arrière-cour.
“Venez ! J’ai quelque chose à vous montrer à tous ! Ainsi qu’un défi !”
Ses ouailles curieuses (et ivres) le suivirent jusqu’à ce qui semblait être une énorme piscine remplie d’alligators vivants.
“Qu’est-ce que ça veut dire ? !” S’exclame un homme.
L’homme riche a répondu. “J’ai tellement de richesses que je ne sais pas quoi en faire. J’ai plus d’argent qu’un seul homme ne pourra jamais espérer en dépenser. Hélas je m’ennuie !”
“Voici ma piscine de 80 pieds et elle contient cent alligators affamés !” Il l’a fièrement proclamé. “Je suis prêt à payer un prix en espèces de 10 000 000 $ à quiconque pourra nager d’un côté à l’autre sans être blessé !”.
Son public s’est tu. Personne n’était assez fou (ou assez ivre) pour tenter un tel exploit.
“Vous êtes un fou !” Un invité s’est écrié. “Une course de fous, c’est sûr !” Un autre s’est écrié.
“Oui, oui, je suppose que vous avez raison.” L’homme riche hocha la tête. “Je ne pensais pas que quelqu’un serait prêt à sacrifier sa vie pour quelques dollars. Je retourne à l’intérieur, je suppose”.
Au moment où l’homme riche et tous ses invités retournent à l’intérieur du manoir, il entend un grand BOUM.
“Hors de mon chemin !” Il crie, et se fraye un chemin à travers la foule jusqu’à la piscine.
À sa grande surprise et incrédulité, il voit un jeune homme nager pour sa vie dans la piscine infestée d’alligators ! Le jeune homme arrive de justesse de l’autre côté, sain et sauf, sort de l’eau, se met à genoux et commence à respirer bruyamment.
L’homme riche se précipite vers lui. “Tu es fou ?! Il s’écrie. “Tu aurais pu mourir ! Pourquoi tenter un tel exploit ? ! Je veux dire que l’argent n’est pas un problème, je te le remets immédiatement, mais je dois savoir ce qui t’a poussé à le faire ? Je n’ai jamais vu personne nager aussi vite de toute ma vie !”
Le jeune homme, qui reprend son souffle, se redresse, essore sa chemise trempée, se recoiffe, regarde le riche en face et lui dit avec colère…
“Ma femme m’a poussé, putain !”